1. Création dun musée de limmigration:
Près de 18 millions de français ont un grand-parent
dascendance étrangère. En 1930, la France avait le plus fort taux dimmigrés
au monde avant les Etats-Unis. Ce musée ouvert aux technologies modernes aurait pour
fonction de conserver et de valoriser le patrimoine de limmigration. Ce lieu,
pédagogique (débats, films, expositions), culturel (découvertes des cultures
dorigines) et scientifique (lieu de recherches, créations des archives de
limmigration) associerait la recherche universitaire, les pays dorigine, les
associations.
En 1989, Gérard Noiriel, lun des plus brillants historiens de
notre pays, dans une tribune du journal Le Monde, alertait les pouvoirs publics sur la
nécessité de sauvegarder un patrimoine en danger. Il parlait de «naturaliser
limmigration dans la conscience historique commune». Veut-on un grand musée
dhistoire de limmigration en France ou veut-on oublier notre passé? Devant
cet enjeu civique et politique, il est de la responsabilité des parlementaires de prendre
les dispositions nécessaires.
2. La démocratisation de laccès aux
grandes écoles:
A loccasion de la réforme Bo-Bo ZEP de Sciences-Po, le trop petit nombre
détudiants issus des ZEP (20), la méthode employée pour obtenir ce résultat (des
choix arbitraires détablissements et détudiants), les sommes dépensées, je
propose au parlement une vraie réforme de lEducation en matière de
démocratisation scolaire et universitaire: la création de classes préparatoires aux
grandes écoles dans chaque GPV (Grand Projet de Ville), site classé comme prioritaire
dans la politique de la ville.
3. Transparence du financement des
associations:
Après avoir laïciser la République en 1905 et dans la continuité de la
commémoration de la loi de 1901 sur les Associations, je propose la laïcisation de la
Politique en commençant par le milieu associatif et la transparence des comptesdans
lattribution des subventions :
- les décisions dattribution de moyens humains et financiers des principaux
organismes sont prises en compte par un conseil interministériel de la vie associative
(CIVA) présidé par le Premier Ministre,
- les ressources des associations tirées dactivités marchandes et de la
générosité publique sont connues et accessibles pour tous les citoyens (internet,
parlement
),
- mise en place de fondations privées, à caractère social, financées par les dons
et legs qui sont déductibles des impôts.
Son portrait
Son CV (format pdf)
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